P-P-P-P-P-Potsdaaaaaaaaaaam!

La fourrure, c'est une peau qui change de bête.
- Aurélien Scholl

Hey hey,

Rétrospective sur samedi, parce qu'aujourd'hui il ne s'est rien passé. Lever, job, repas, blah blah.
Ah, ben, tôt ce matin j'ai regardé Bring me the Head of Alfredo Garcia, un film de Sam Peckinpah (vous savez, le western ultraviolent The Wild Bunch/La horde sauvage, avec William Holden et Robert Ryan? C'est lui qui l'a réalisé, donc vous pouvez deviner le genre). C'était bien, intéressant de voir des vieux films parfois, voir les différences avec le style d'aujourd'hui.

Mais je digresse.

Donc, Potsdam.

On est partis d'ici vers 11 h 50 rejoindre Tina la journaliste à la gare du Zoo. De là, S-Bahn jusqu'au terminus de Potsdam, au sud-ouest.


Le moral des troupes est bon, et la température est estivale.

Le putain de métro arrive 2 minutes en avance, donc on le manque. Faut donc attendre une dizaine de minutes (la ligne U4 est minuscule, donc elle n'est qu'aux 10 minutes -- partout ailleurs c'est 5 ou moins). On finit par partir vers Potsdam autour de 12 h 20. Le trajet dure une trentaine de minutes, donc on arrive là-bas à 12 h 50 environ.

OK, c'est le temps de sortir la carte. Cliquez ici.
À mon avis, ça ne donne rien de montrer une enfilade de buildings sans aucune référence spatiale. Donc...


Voici le bureau de poste. Il est à droite du A sur la carte. À gauche, le grand X est la Place de l'Unification.


L'Église Saint-Pierre et Saint-Paul, construite en 1868. Avec un putain de "trolley" en avant-plan (j'ai des flashbacks de Zurich, retenez-moi quelqu'un!).


L'église française. Tina est en bas à gauche, trop pressée d'aller voir la pancarte. L'Église Saint-Pierre et Saint-Paul est en haut à gauche sur la carte. D'ailleurs, derrière cette église se trouvait...


Un cimetière russe. Seulement des soldats russes ici. Morts pour la plupart en 1945 et 1946 (?).
Ça, c'est la tombe d'un certain Pavel Alexandrovitch Semenov, lieutenant.


La façade de l'Église Saint-Pierre et Saint-Paul.


Sur la Brandenburger Strasse (la rue commerçante de la ville), une maison envahie par les lierres. Sauve qui peut!


Le quartier hollandais, tout près. 134 maisons à pignons en brique rouge, construites pour les ouvriers hollandais appelés dans les années 1730 par Frédéric-Guillaume 1er. Maintenant, ça grouille de foutus touristes.


Miraculeusement, aucun touriste n'est venu gâcher cette photo.


Ehh, c'est pas trop pire là non plus.


Ah ben eille! Une Segway! C'était la première fois que j'en voyais une en vrai. Plus petit que je croyais...


Façade dans le quartier hollandais.


Ça, c'est... une école. C'est mieux que nos beaux gros blocs de béton laid (hello, UQTR!).


Argh, encore un touriste qui vient gâcher... oh, oops!


Murale sur le côté d'un café.


Brandenburger Strasse. Il y a là aussi une Porte de Brandenbourg à la fin de la rue, et en fait elle est plus vieille que la "vraie" sur Unter den Linden, mais elle est beaucoup plus petite.


Voilà. L'attroupement à droite était un discours/manifestation d'un parti de gauche. On a continué tout droit, sans regarder derrière.


La porte d'entrée du Parc Sanssouci.


Le plan. Nous sommes en bas à droite.


Dans le Marlygarten.


À côté de la Friedenskirche.


Une colonne de verre blanc-bleu, tout près du Château Sanssouci.


Ta-daahhh! Malheureusement, ya pas toute la verdure, parce que tous les devants des "gradins" sont verts. Un spectacle frappant.


Une petite fontaine devant les escaliers. Avec, imaginez-vous donc, des poissons dedans.


On gravit les escaliers... imaginez maintenant que tout le beige de chaque côté est entièrement vert.


Le château a été construit en 1747. Il fait d'ailleurs partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est pour ça que le nombre de visiteurs pour l'intérieur du bâtiment est limité à 2000 par jour. Les week-ends et en haute saison, pensez-y même pas. On ne filait pas vraiment pour aller voir à l'intérieur, de toute façon. Et, en toute franchise, l'extérieur à lui seul se défend pas trop mal.


Vos humbles narrateurs.


Détail des ornements près de l'entrée.


Vue partielle des escaliers à la sortie du palais.


Un... gazebo? en treillis.


Le moulin à vent (Historische Mühle sur le plan).


Naturellement, fallait que je monte aller voir.
En prime, UN CLIP VIDÉO (pris de l'autre côté)! Cliquez-moi! Il y avait une barrière pour m'empêcher de me faire hacher menu (malheureusement, diront certains).


L'orangerie. Elle était en passablement mauvais état... C'est le bâtiment le plus gros, mais probablement le moins impressionnant.


...


...


Un cadavre sur l'herbe. Ça aurait fait une histoire intéressante, mais il s'est malheureusement réveillé.


Le Nouveau Palais (Neues Palais sur la carte), bâti en 1769, et très grandiose. ll comporte environ 200 pièces. On y offre une visite d'une douzaine de ces pièces, mais bof... faisait trop beau, et je crois que nos jambes collectives commençaient à être un peu lourdes.


Le grand demi-cercle entourant l'entrée est ponctué de statues comme celle-ci. Not bad.


En voici une d'une deuxième série, plus près de l'entrée.


On s'est rendus à l'arrière du palais. Voici une tentative d'images raboutées de ma part. J'ai pas les meilleurs logiciels pour ça, mais bof.


Les trois mousquetaires.


La Maison chinoise, 1757. (Chinesisches Haus)


...


Sur le chemin du retour, la grille de tout à l'heure est droit devant.


Un rhinocéros suspendu. Semblerait que c'est une création de Stefano Bombardieri. Il a remporté le 2e prix du concours d'art de Potsdam de 2005.


La majorité de Potsdam a été rénovée/retapée après la guerre, mais pas tous les bâtiments! Voici une exception.

Alors voilà, on a prolongé le trajet du retour jusqu'à Potsdamer Platz, question d'aller se chercher des sushis. Retour à 19 h 10, et repos par la suite. Yay.

Demain, on verra.

Beuh-bye!