samedi 22 novembre 2008

Une autre journée de fou!

Hey hey,

Fiou, où commencer... Essayons par le commencement.

Notre activité principale était une visite en "trolley" à midi. On sort donc de l'hôtel vers 11 h. Holy shit, on se gelait le cul solide! Un vent glacial, des flocons, alouette. Au moins, on était équipés. Gants, combines, polars, tuques, foulards, bas de laine, etc.

On arrive donc au point de départ de la visite. Ah ben regarde donc ça! C'est 10 francs de plus que sur l'annonce! 33 FR par personne (pratiquement 33 $CAN). Shit. C'est la seule compagnie dont on a les coordonnées immédiates, donc on a pas vraiment le choix. C'est pas comme à Pariser Platz à la porte de Brandebourg, où ya environ 10 différents guides parmi lesquels choisir. OK, donc on embarque.

Oh boy... En fait, c'est un vieil autobus arrangé un peu pittoresque. Il fait pas très chaud là-dedans, pas chaud du tout même. Nos combines, on les endure. On a des écouteurs avec 8 langues différentes, français #4, anglais #6, okidou.

Pas vargeux du tout, pour 33 $! On s'est même pas arrêtés à un certain belvédère qui donnait une très belle vue sur la ville, mais on s'est arrêtés sur le bord du lac de Zurich (plutôt sans intérêt, tant qu'à moi). Y avait des toilettes à la marina du lac, donc j'en ai profité.

Whoa, spartiates et ancestrales, ces toilettes. Ya un trou sombre dans le coin inférieur du mur. Ah, un coup de vent fait bouger une feuille. Hmm, pas de courant d'air, donc c'est pas un coup de vent. Eh? La feuille bouge, elle s'en va de l'autre côt --

-- FUUUCK! C'est pas une feuille d'arbre! C'EST UN RAT!
Gaaaahhhhhhh! Un putain de rat!

Il s'est éclipsé presque aussitôt. Heureusement que j'avais fini, parce que ça aurait coupé court au pissage!

L'expression de Stef, lorsque je lui ai raconté l'histoire, m'a convaincu que c'était aussi bien que ce soit moi qui ai vu un rat plutôt qu'elle.

On reprend la route, et on s'arrête quelques minutes plus tard dans une place dont le nom m'échappe. L'enregistrement mentionnait une église avec des vitraux faits par Marc Chagal. Ça semblait intéressant. Naturellement, on a passé outre. En fait, la chose la plus belle de toute la visite, on l'a trouvée par hasard! C'était des murales à l'intérieur de l'Église des femmes (si je me souviens du nom), très jolies. Les autres poissons qui étaient avec nous n'ont rien vu de tout ça.

La neige bat son plein -- des flocons énormes --, et il vente toujours.

On reprend la route. Cinq minutes plus tard, je vois un gars courir à côté de l'autobus. Mais.... je le reconnais! Il est avec nous! Hahaha, ils sont partis sans lui tantôt. Ayoye, il a dû maintenir une bonne vitesse pour nous rattraper comme ça.

Avoir été lui, je suis pas sûr que je me serais forcé pour rattraper l'autobus...

Il est maintenant 13 h 20, la visite a commencé à midi et est censée durer 2 heures. Aussi bien l'avouer... On était à Zurich pour la première fois, et on avait hâte que la visite finisse. L'enregistrement était plutôt intéressant, mais je les trouvais un peu imbus d'eux-mêmes. J'aurais ben aimé avoir un vrai tableau d'ensemble de la ville. Il doit bien y avoir un ou deux problèmes dans ce pays de bozos-là? Toutes les visites que j'ai eues de Berlin donnaient un tableau plutôt honnête, j'ai probablement été gâté à cet effet. Oh well.

Vers 13 h 40, on remarque que... chaque siège a un grand trou dessous, qui donne directement sur l'asphalte! C'est quoi le gag?? Pour quoi faire?!? Pas surprenant qu'on se gelait le cul!

On arrive vers 14 h, ben contents que ça finisse. On s'en va de là, en secouant la tête. Stef a posé une question qui résume toute l'aventure : "Quel effet ça fait de se faire fourrer?" J'éclate de rire. Jamais eu une question aussi vraie que ça.

On retourne à la gare, question de se réchauffer et de dîner. Un petit casse-croûte nous remonte le moral à coups de plats de pâtes délicieux à 10 FR chaque (c'est le bargain du siècle, croyez-moi).

Ensuite, une mini-promenade dans les rues. Il ventait encore plus fort que tantôt, c'était déplaisant. On opte plutôt pour une petite balade en tram sans histoire. Enfin, retour à l'hôtel vers 17 h 30. Après avoir comparé les prix avec les restos près de l'hôtel, on réalise que c'est encore ici que ça revient "le moins cher".

Au moins, c'est très bon. On avait laissé un pourboire assez généreux hier (d'autant plus qu'on a appris après-midi que le service est compris dans la facture, oops), donc ils nous ont traité aux petits oignons. Pichet d'eau aux framboises gratuit, 4 barres Toblerone plutôt que 2 comme dessert, nice.

On pensait retourner en ville après souper, mais le froid et la neige ont eu raison de notre bonne volonté. On prend ça mollo ce soir, et demain ce sera le retour au bercail. J'avoue avoir hâte, et Stef aussi.

Je suis pas sûr de quoi penser de cette ville. Les transports semblent réglés au quart de tour (le train est extrêmement silencieux et confortable, tout est très propre, pas de graffitis, le monde semble gentil, etc.).

Par contre, quand tu dis "TABAR***, c'est donc ben cher!" à chaque fois que tu vois un prix, c'est vraiment pas bon signe. Aussi, et c'est pas de leur faute, la température a sapé notre moral un peu. Ça doit être agréable l’été.

C’est cher au point de pas être recommandable comme destination. En tout cas, c’est pas plus grave que ça! Ça nous fait apprécier les prix raisonnables de Berlin.

On va revenir demain après-midi.

Beuh-bye!

vendredi 21 novembre 2008

Journée de fou! Non, encore plus que ça!

Hey hey,

Eh oui, nous sommes maintenant à Zurich. On a réussi à arriver en un morceau.

On s’est levés assez tôt, et après avoir cherché ma montre comme un maniaque durant 20 minutes (c’est Stef qui l’a trouvée; elle était tombée dans un sac — écoeurant comme je me sens tout nu sans montre), on est partis à l’heure. L’enregistrement à l’aéroport fut un jeu d’enfant, et il ne nous restait plus qu’à attendre. Le vol ne durait que 1 h 20, pas de problème là.

La température est nulle à chier, par contre. Il ne pleuvait pas quand on a quitté l’appart, mais à l’aéroport ça tombait fort.

Le vol se passe sans trop d’histoire. On nous donne un sandwich au fromage à mi-chemin. On est à quelques minutes de l’atterrissage, quand Stef me dit qu’elle a chaud. Courage, on atterrit bientôt. La descente se fait avec plusieurs secousses. On arrive pour toucher le sol, lorsque Stef annonce qu’elle ne file vraiment pas… VRRRRR! Les roues touchent le sol. Quelques secondes plus tard, Stef saisit le sac à papier devant son siège et… vous pouvez deviner la suite. À son crédit, ça s’est fait sans bruit ni dégât d’aucune sorte. À part moi et son voisin, personne ne s’est aperçu de rien. C’est donc le fun, le mal des transports!

On sort de l’avion, les douanes se font sans problème. Stef a encore le teint verdâtre. On sort pour attendre la navette qui va nous mener à l’hôtel. Ouach, il vente vraiment fort et la pluie est glaciale. On est heureusement à l’abri. Le minibus arrive, et on aboutit enfin à notre chambre. C’est bien, très propre, très récent.

On arrive pour défaire nos valises (on avait un bagage enregistré à nous deux)… Stef réussit pas à débarrer le cadenas. “As-tu vérifié que t’avais la bonne clé avant de barrer la valise?”, je demande. Son regard piteux me suffit comme réponse. Shiiiit. Je descends à la réception. La fille me prête des petites pinces. Et si ça fonctionne pas? Ya pas de quincaillerie dans le coin, même qu’elle ne semblait pas savoir c’est quoi. Au gros pire du pire, y aurait toujours moyen de retourner à l’aéroport et de demander à un douanier de la débarrer. Je repense à la pluie battante et aux vents qui nous ont accueilli, et j’en frissonne encore. J’accepte volontiers les pinces de la réception, et je remonte.

J’avais surestimé le cadenas. C’était mou comme de la marde, il a cédé presque immédiatement. On aura juste à en acheter un autre à notre départ. Bonne chose de faite. On fait le tour de la chambre… Shit, le séchoir de la salle de bains fonctionne pas, et ya pas de prise de courant dans la chambre! En fin de compte, il fonctionne (fallait peser un bouton), et il y a des prises de courant, c’est juste qu’elles ont une drôle de forme. Les deux branches ne sont pas alignées horizontalement, elles sont en diagonale, et ya plusieurs trous, aucune idée pourquoi. J’essaierai de prendre une photo, si j’y pense.

Ensuite, on est sorti très près de l’hôtel, à l’épicerie et à la recherche de restos. Laissez-moi vous dire que c’est CHER EN TAB***** ICITTE! Fucking hell. Un gros sac de chips nature à 5,80 francs suisses, pratiquement 6 $CAN. Une bouteille de Coke de 300 ml (l’équivalent d’une canette) peut aller chercher dans le 5 $, selon l’endroit. Heureusement, l’épicerie les avait à très bon prix — 0,80 $. On était très surpris. Les restaurants aussi sont nettement plus chers. Au moins à Berlin, il y a des tonnes d’options bon marché et super bonnes (Doner Kebab).

La température a eu raison de nos plus nobles intentions. On a au moins pu trouver une pharmacie (Bonjour les Gravol!) et on a pris ça mollo par la suite (Stef a piqué un somme), et souper à l’hôtel (bon, mais pas bon marché). Demain serait encore plus froid, apparemment. Avec de la neige, hourra! En espérant que ça n’empire pas. La dernière chose que je voudrais, c’est d’être pris ici dimanche après-midi.

Ah oui, Internet est pas tout à fait gratuit, en fait. Faut payer pour accéder au réseau sans fil de l’hôtel. 20 minutes, 1 heure, 5 heures, 24 heures ou une semaine. Ce soir, c’est 1 heure (j’ai écrit ceci hors ligne). Demain, ça va dépendre. Peut-être 5 heures.

Bref, demain on va essayer de faire une visite guidée en tram/trolley, et ensuite un détour dans un musée. Si le temps le permet, peut-être une petite promenade dans les environs. Pas de photos pour le moment, désolé.

On touche du bois!

Beuh-bye!

jeudi 20 novembre 2008

Le p'tit mot du jour -8

Hallo tout le monde, pour aujourd'hui les mots seront.....

ABFAHRT comme dans départ, et encore plus comme dans départ pour la Suisse.... ;-D
(me suivez-vous?)

et après ANKUNFT comme dans arrivée, arrivée en Suisse... demain matin.... ;-D

ben oui!
et les Dupuis, votre Skype est-il ready???

On va manger plein de chocolat suisse à votre santé!
Bye!

Jeudi comme (veille du) jour J

Hey hey,

J'ai réussi à me traîner jusqu'au gym ce matin. Je mérite une médaille, parce que.... C'était un TAB***** de temps de cul! Pluie glacée, vents violents, le parapluie était quasiment plié à 90°. Nice.

J'étais censé aller à un tandem à 11 h, mais j'avais tout simplement pas le coeur à ça. On m'avait envoyé une job longue et vraiment chiante la veille (à remettre aujourd'hui, pas le choix), et avec les bagages à faire et tout, j'étais pas là mentalement. J'ai donc annulé tout ça -- à regret, mais ça aurait rien donné de bon.

Donc, tout le reste de l'avant-midi, et tout l'après-midi, job job. Stef est allée faire un détour à l'épicerie pour qu'on ait quelque chose à manger à notre retour. Elle a été chanceuse, pas de pluie pour elle.

On continue de consulter les sites météo pour Zurich. J'ai vu "fortes chutes de neige" à quelques endroits. Et une quantité à un autre endroit. Savez-vous combien? 25 mm de neige! UN POUCE! Un petit pouce de con! C'est ça une forte chute de neige?!? Hahaha, moumouuuuuuuuunes!

En tout cas, on verra bien comment ça se présente. Si c'est chiant d'être dehors, on ira magasiner et profiter de notre beeeeel hôtel. Parlant de, allez donc jeter un oeil! Ils ont un gym et une piscine intérieure, yay!

Les bagages sont pratiquement finis, on décolle à 10 h demain, arrivée à 11 h 25. Départ de là-bas dimanche à ... 14 h 10, je pense. On devrait avoir le temps de faire un ou deux tours de la ville, se faire une pas pire idée de l'endroit. Ça va changer le mal de place, anyway.

On est censés avoir Internet dans les chambres, donc on devrait être bons pour faire des mises à jour ce week-end. Peut-être pas de romans, alors on en rajoutera à notre retour.

Alors voilà, on se reparlera sûrement en direct de Zurich!

Et aux personnes concernées, occupez-vous de la webcam pour demain souper, et tenez-nous au courant! On espère vous voir!

Beuh-bye!

mercredi 19 novembre 2008

Le p'tit mot du jour -7

Bonjour tout le monde, le p'tit mot d'aujourd'hui porte sur les remerciements

comme : DANKE (merci) ou encore : VIELEN DANK (merci beaucoup) ou encore
NEIN DANKE (non merci)

et voilà, le p'tit mot est fini
VIELEN DANK!

M comme dans Mercredi, M comme dans Marasme

Hey hey,

Journée -- ou plutôt après-midi -- chaotique au possible.

Matin... une job de cul (toutes les jobs le sont) à compléter, donc pas de gym. Sauf que ça prend tellement de temps que je suis obligé de retarder mon tandem de 13 h à 13 h 20. Tina la non-journaliste est au courant, donc tout est beau. Le temps est gris, mais il ne pleut pas.

Je prends donc le métro à temps... j'approche de Friedrichstrasse lorsque je reçois un SMS de Tina. Ah, elle va être un peu en retard. OK.

Elle est finalement 5 minutes en retard, parce qu'elle a manqué le train. On est à égalité dans les retards! On va se promener un peu. J'étais à côté de mes pompes aujourd'hui, donc le 3/4 de la conversation s'est fait en français. Ah, et on s'est fait prendre par la pluie pour vrai! Heureusement, on avait des parapluies, mais ayoye pour ceux qui en avaient pas! Il ventait fort en chien aussi. Un vrai temps de cul!

Je suis finalement revenu vers 15 h. On va essayer de se reprendre mardi prochain à 13 h, comme d'habitude avant cette semaine.

À mon retour, Stef est partie faire quelques commissions sur le Kudamm. Pas de pluie pour elle, mais c'en était pas plus un temps pour sortir! Elle et moi avons croisé tout plein de policiers aujourd'hui. Pas surprenant, l'Angleterre joue contre l'Allemagne ce soir ici même. Les hooligans sont dans la mire des policiers, au moins la mauvaise température va refroidir les ardeurs un peu.

Je regarde le match en ce moment, d'ailleurs. C'est un match hors-concours, donc plusieurs des vedettes de chaque équipe ne jouent pas -- c'est aussi pour ça qu'un incompétent comme Mario Gomez est partant pour l'Allemagne! Vous cherchez quelqu'un pour manquer un but grand ouvert? Gomez est votre homme! Je vous jure, deux fois en deux matches consécutifs, il était à un pas du filet adverse -- trois pas, et il était lui-même dans le fond du filet! -- et les deux fois, il n'a pas marqué. Il est passé dans le vide une fois, et je pense que l'autre fois il a trouvé le moyen de foncer dans son propre coéquipier. À 30 cm de la ligne de but adverse. Ost** de Gomez...

Ahem. Bref, c'est toujours 0-0 avec 16 minutes de jouées.

Une photo d'hier au cinéma :


Deux femmes en or!

Shit, 1-0 Angleterre.



Ah oui. Une émission assez étrange sur le canal OKB (Offener Kanal Berlin -- canal "ouvert" (à tous) Berlin, la TV communautaire finalement). Le gars a dû pousser une toune d'environ 8 minutes, en turc.


On peut voir le drapeau en arrière. La photo (car, imaginez-vous donc qu'elle ne fait pas partie du drapeau) est celle de Mustafa Kemal, alias Atatürk (père des Turcs).

Qui c'est ça, me demandez-vous? C'est le fondateur de la Turquie moderne (l'ancien Empire ottoman). C'est grâce à lui que la Turquie est le pays le plus laïque de probablement tout le Moyen-Orient, et c'est aussi grâce à lui que le turc s'écrit en lettres "normales" plutôt qu'en alphabet arabe. Ah, et il a aussi donné le droit de vote aux femmes en 1934, six ans avant le Québec. Les sauvages n'étaient pas où l'on pensait, faut croire.

Demain? Tentative d'aller au gym demain, ensuite tandem avec Tina la journaliste à 11 h.
Ensuite, bagaaaaages! On s'en va en Suisse vendrediiii, gna gna gnaaaaaa! Haha...

Beuh-bye!

mardi 18 novembre 2008

Le p'tit mot du jour -6

Hello, my name is SPRUNG, James SPRUNG!!!

ben non je ne suis pas mêlée, SPRUNG ça veut dire BOND haha ben oui BOND
comme dans James Bond 007....

bon ben GUTEN NACHT (bonne nuit) tout le monde ou bien
GUTEN MORGEN (bonjour) selon le cas