mardi 30 septembre 2008

Mardi encore plus pénard

Hey hey,

Un gros paquet de rien aujourd'hui! On était tous deux à la vitesse "SLOW", sinon "TRÈS SLOW".

De mon côté, ça a été job job, entraînement, et job job. Même pas sorti -- de toute façon il pleuvait. De son côté, Stef est allée faire une petite épicerie. Vendredi c'est la fête nationale, donc pas besoin de dire que tout sera fermé. Ajoutez à ça le dimanche (tout sera aussi fermé), et ça implique un peu de préparation.

À part ça, il y avait des matches de la Champions League (championnat européen annuel de soccer -- pas comme la Coupe du Monde, où ce sont des pays. Cette fois, ce sont des équipes provenant de plusieurs pays d'Europe) ce soir, mais aucun à la TV ici!

Sopcast et myp2p.eu font des petites merveilles! En ce moment, je regarde Arsenal démolir FC Porto 4-0. OK, la game est en chinois, mais à cheval donné...

Alors voilà, je sais pas ce qu'y a au programme pour demain. Des commissions, possible. Et va falloir que j'aille payer mon loyer aussi. Ugh.

Beuh-bye!

lundi 29 septembre 2008

Lundi plutôt pénard

Hey hey,

On était plutôt au ralenti ce matin. Je me suis contenté de m'entraîner ici, et de taponner la job par la suite. Notre grosse sortie du jour a été à l'épicerie - WOW! L'adrénaline coulait à flot!

Faut mentionner quelque chose, par contre :




OK, voici la chaîne qui relie chaque chariot d'épicerie, et le mécanisme de verrouillage dans lequel on introduit la pièce. Il faut donc mettre une pièce de 1 euro pour libérer la clé et prendre le chariot.

...

... What the fuck?

J'ai jamais compris le gag. C'est pas comme si ça allait dissuader quelqu'un de partir avec le chariot, s'il est désespéré. Et si ça adonne que t'as pas de monnaie sur toi, ben too fucking bad, tu sèches pas de chariot!

Heh, comprenez-moi bien. J'adore ça ici, mais ils ont certaines habitudes et méthodes qui parfois me laissent perplexe!

À part ça, on voulait aller au Musée Juif demain, mais comme de fait... c'est fermé! Demain, c'est le Roch Hachana, le nouvel an du calendrier hébraïque. Mercredi aussi, c'est fermé! Possible qu'on fasse quelque chose d'autre demain, on verra comment on file. Prévisions : nuageux et pluvieux. Au risque de me répéter, on verra.

Beuh-bye!

dimanche 28 septembre 2008

Repos, ou presque

Hey hey,

Comme je vous l'avais dit hier, pas de roman-fleuve aujourd'hui. Job job ce matin, regardé le marathon à la TV (départ à 9 h, on est tombé pile sur l'arrivée de la gagnante côté femmes -- un temps d'environ 2 h 15). C'était ben le fun de voir par hélicoptère tous ces lieux qu'on connaît bien.

Ensuite, dîner et job job. La température était magnifique, donc Stef est allée prendre une marche au parc derrière l'hôtel de ville, dont je vous avais parlé l'autre fois.







Go go go cell phone pictures!

Pendant ce temps, je me fais chier avec la job. Stef revient à 4 h, et moi je ne m'endure plus. C'est à mon tour d'aller prendre une marche.

Une pas pire de marche. Parti sur un nowhere au sud-ouest, sur Hohenzollerndamm. Je suis mal tombé, parce qu'il y a foutrement rien à voir dans ce coin-là.


Rue de la dent de fer. Badass.


Remonté sur Seesener Strasse...

J'en veux un pour Noël!

L'ADAC, c'est le CAA d'Allemagne, en beaucoup plus important et équipé. 36 hélicoptères pouvant se rendre n'importe où dans le pays en 15 minutes? Une flotte de garages roulants (j'exagère pas... j'ai vu un documentaire là-dessus. Pas plus gros qu'une minifourgonnette, et ça peut tout réparer!) que l'ADAC modifie elle-même? Whoa. J'ai pas un mot à dire contre le CAA, au contraire, mais l'ADAC, c'est du sérieux!

... et puis je suis revenu vers l'est par le Kudamm. Ensuite, souper à la pizza home-made (menoum), et job job. Maintenant, j'ai fini (la job et le blog) pour aujourd'hui.

Beuh-bye!

samedi 27 septembre 2008

Journée longue et prospère

Hey hey,

Aujourd'hui, j'étais bien décidé. Je ne toucherais pas à la job aujourd'hui, quitte à payer en double demain. On en a donc profité pour aller se faire voir ailleurs en ville.

On avait pas de plan strict, mais après brève réflexion, pourquoi pas aller voir au Saturn de la station Gesundbrunnen (il y a 11 succursales à Berlin, je vais habituellement à celle du Europa Center), apparemment qu'ils ont une TV à 100 euros. Donc, départ vers midi.


Lui, il s'est endormi devant son livre. Même quand le train s'est arrêté, il ne s'est pas réveillé.

Gesundbrunnen fait partie de l'arrondissement Mitte, dans un coin autrefois appelé Wedding. Pas le coin le plus touristique, donc j'avais aucune carte.


Au moins, on s'est rendus.


Heyyyyyyyy! Après Coiffure Rita, on a le supermagasin Real!

Pas mal du tout, ce centre d'achat. Stef a trouvé exactement ce qu'elle cherchait pour sa couleur de cheveux (ne me demandez pas trop de détails), et on a vu la TV à 100 euros, mais on va attendre. D'autant plus que Real en a une autre à 70 euros.

Nous sommes ensuite sortis, et une chose nous a frappés : il y a énormément d'immigrants dans le coin de Wedding, et énormément de femmes avec le... uh... le foulard musulman dont le nom m'échappe. Le hijab? Gesundbrunnen est une gare assez importante, donc ça mérite peut-être un regard de plus près. On verra.


Bad strasse! Bad, bad, bad strasse!

On quitte le secteur, lorsqu'une idée me pogne : pourquoi pas aller dîner chez Schlotzky's, sur la Friedrichstrasse? C'était l'escale par excellence pour les visites guidées de New Berlin, et on a adopté l'endroit. Très bon, et pas cher. Sauf que... on réussit pas à trouver la place! J'y allais de mémoire, et après avoir vérifié ici, j'ai réalisé que j'étais malheureusement une rue dans le champ (un coin de rue de plus vers l'est). On s'est pognés des Döner Kebab, et c'était excellent. Un mal pour un bien.

On revient par la Potsdamer Platz.


Hmm... des barrages routiers et des barrières. Ahh, ben oui! C'est le week-end du marathon de Berlin! Aujourd'hui, c'est les patins à roues alignées, course des enfants, etc. Le vrai de vrai, c'est demain.


Ces deux charmantes demoiselles distribuaient des dépliants pour une tente de l'Oktoberfest, sur la Potsdamer Platz! À droite, on voit un sosie du paternel, en un peu plus rembourré.

On remonte la Ebertstrasse pour se rendre à la porte de Brandebourg. Hmm, l'arrivée du marathon est ici! Dans la foule, devant nous, on a deux membres du club des barbes de Berlin. (C'était inscrit sur la casquette du gars.)




Pittoresque.

Vous êtes comblés, parce que j'ai deux vidéos sur YouTube pour vous autres!
Cliquez ici : 1 et 2 (oubliez pas de sélectionner "Watch in high quality", en dessous du compteur). Le premier peloton a complété le parcours en 1 h 07 environ. Vitesse moyenne de 40 km/h! Ça flye!

On revient ici à 18 h, je pique un somme (Stef a regardé un épisode de Dexter), et on repart pour le Galleria d'Alexanderplatz.


Un Égyptien LEGO bourré de stéroïdes nous accueillait à la porte.


J'approuve.

Beaucoup de belles choses là-bas.


La tour de télévision.


La fontaine d'Alexanderplatz. Je prendrai une photo de l'horloge universelle une autre fois.

On reprend donc la ligne U2, direction Ruhleben, pour revenir. Dans le métro, je vois quelque chose d'absolument impressionnant :


Holy shit, avez-vous vu la paire de mains?!? Jamais vu des mains grosses comme ça.

Remis de nos émotions, on s'arrête sur la Motzstrasse, dans un petit resto de sushi. Menoum! On est tombé pile sur nos restos aujourd'hui. Deux réussites totales! Faut dire qu'on a pas mal visé juste sur tous nos restos jusqu'à maintenant.

En revenant ici, Stef prend une dernière photo :


Je vous l'avais dit qu'on était dans le quartier gai!

Alors voilà, demain c'est job job job, donc probablement pas de roman pour vous autres.

Beuh-bye!

vendredi 26 septembre 2008

Yay! La fin de semaine!

Hey hey,

Encore une journée plutôt productive. Je suis satisfait!

J'avais donc un tandem à 12 h 30, rencontre dans le tunnel de Friedrichstrasse. Aujourd'hui, c'est un tandem français-allemand, avec une autre Tina (pas la journaliste d'hier). J'arrive à 12 h 25. Une fille début vingtaine se tient à côté de l'entrée. J'arrive à proximité, la regarde (j'avais dit que je serais impossible à manquer, avec mon éternelle casquette Nike bien vissée). Elle me voit, mais ne me porte aucune attention. Huh. (Vous avez deviné que j'ai aucune idée de quoi ma future interlocutrice a l'air. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est dans le début vingtaine.)

J'attends... 12 h 35, mon téléphone sonne. "Hi, Patrick! It's Tina! Where are you?" Uh, je suis dans le tunnel, comme on avait convenu? "Yeah, I'm there too! I can see you!" Je regarde des deux côtés de la rue. Personne avec un téléphone dans la main. Huh. Elle dit quelque chose. Trop de bruit dans le tunnel, donc je recule de deux ou trois pas pour revenir dans la station. Je me retourne... et à 3 pieds de moi, une fille avec son cellulaire me regarde. Ah ben, allo vous!

Il fait vraiment beau, donc pourquoi pas aller prendre une marche? On va se balader, 1 heure en allemand, 1 heure en français. Son français est très bien (elle a passé un an à Avignon... je ne lui ai pas parlé du pont). On s'est ramassé près du Reichstag.


Reichstag, mes lecteurs. Mes lecteurs, Reichstag.


Ah ben! Mon interlocutrice!
Les Allemands sont frileux. Moi j'étais en manches courtes, et tout le monde avait son manteau.

On a placoté en masse, et c'était bien que son niveau de français soit élevé. Ça facilite la conversation. Ça a vraiment bien été en allemand aussi, j'étais surpris. Je suis finalement revenu à 15 h 20... pour ensuite me faire chier dans la job, bien sûr!

Voyons voir ce que Stef a fait de bon. Alors, ma chère, qu'avez-vous fait de bon?


Je m'en allais à l'épicerie, lorsque j'ai vu...



Johnny, amène-toi à Berlin! Spectacle le 1er décembre!
(NDLR : On est en 2008, pas 1988. Huh.)

Réservé aux poilus!


Voici le devant de l'épicerie. (NDLR : Prager Platz.)
N'est-ce pas plus beau qu'un gros parking? (NDLR : Duuuuh!)


Un petit repos, et on repart!


J'arrive au bout de ma rue, avec un petit parc et fontaine en prime, entourés de petits restos.
(NDLR : Viktoria-Luise-Platz. Vous avez déjà vu des photos, il y a quelques jours.)



À l'arrière-plan, à côté du jet d'eau, ça c'est mon pignouf!
(NDLR : C'est moins facile de se perdre avec ça, ho ho ho.) *évite un projectile*



Derrière la fontaine, on a des piliers. Et devant les piliers, on a un petit rond de sable pour les enfants. Ici, les carrés de sable sont ronds.


Derrière les piliers, voici notre rue.
(NDLR : Stef, comment s'appelle notre rue?)

*criquets*

*course de Stef dans le corridor, ouvre un calepin de secours*

... Regensburger Strasse!
(NDLR : Deux morceaux de robot.)



Et devant l'appart, JalouCity envoie ses réparateurs de jaloux!

(NDLR : "Jalousien", c'est "persiennes".)

*Stef se tourne vers moi*
Mais dans ma tête, c'est pas ça!

(NDLR : ...)


*Stef poursuit*
C'est plus poétique, "Réparateurs de jaloux" plutôt que "persiennes", hein Coquette?

(NDLR : Vivement le week-end.)

Demain, il est supposé faire beau, alors peut-être d'autres aventures en vue. Peut-être un achat de TV aussi, hmm.

In other news, GO VERT ET OR! GO VERT ET OR!
Vous savez quoi faire. Je ne serai pas satisfait tant que vous ne rapporterez pas les crânes de vos adversaires! Odin compte sur vous!

*Stef ajoute*

Et puis, Nath, est-ce que c'était bon, Blue Man Group?

(NDLR : Hahaha...)


Beuh-bye!

jeudi 25 septembre 2008

Ouf!

Hey hey,

Journée productive, j'ose croire! Entraînement matinal (ça devient déjà plus facile, même après seulement 3 jours), un peu de job, et ensuite, hop à Alexanderplatz. J'avais mon tandem avec Tina, la journaliste, et Stef voulait retourner au Galleria Kaufhof, un très gros magasin à côté de la tour d'Alex.

Le trajet en métro commence déjà sur une note bizarre. On vient de s'asseoir. Trop occupé à essayer de chasser les fortes effluves d'Eau de Aisselle® qui s'acharnaient sur nous, je manque presque une femme en béquilles, qui entre juste avant que les portes se referment. Elle s'asseoit à côté de moi, et juste comme le train se met en marche, elle me demande si on va bel et bien en direction Bülowstrasse. Oops. Uhhh, nein. Die andere Richtung, avec mon expression la plus compatissante. Naturellement, elle débarque à la station suivante. Au même moment, cinq ados entrent et s'asseoient devant nous. Stef me dit à voix basse qu'une couple d'entre elles semblent avoir la grippe, dont celle assise au bout du banc. Je la regarde plus attentivement, et whoa...

... c'est la sosie de Nathalie (la blonde à mon frère, pour ceux qui le savent pas)! En ado, le nez un peu plus pointu, et paf. Copie conforme!

J'ai bien passé proche de prendre une photo, mais ça aurait fait un peu... louche? Bizarre? Bref, vous êtes pognés pour me croire.

Je suis encore sous le choc en sortant du train, lorsque... BANG! Je croise le sosie de George C. Scott! Lui, c'était une copie conforme!

On se remet de nos émotions, et autour de 13 h 15, Stef entre au Galleria, et moi je vais au café Keyser Soze, sur la Tucholskystrasse. Je me demande comment ça s'appelait avant 1995, si ça existait. American Graffiti, peut-être?

C'était bien le fun de revoir Tina. On va sûrement les (elle et son chum) inviter à souper ici bientôt. Et cette fois-ci, essayer de prendre des photos.

On se sépare à 15 h, et je retrouve Stef au Galleria à 15 h 15. Elle avait pris quelques photos!


Il y avait une épicerie dans le Galleria... et un pianiste dans l'épicerie!


Une bouteille en forme d'oeuf... dans la section Spiritueux et liqueurs. Hmm... Pas sûr que ça me tenterait de virer une brosse à ça.



Une robe traditionnelle de style bavarois. Y en avait des super-kétaines, mais ça c'était une des bien.

Note : Ça nous a pris tout notre petit change pour extraire les photos de son téléphone cellulaire Motorola. Imaginez-vous donc que ces pourris-là vendent leur logiciel de transfert de fichiers cellulaire-ordi. (Parce que c'est inconcevable d'offrir un téléphone qui serait vu comme un disque dur amovible, voyons donc. Ce serait ben trop pratique.) Ils ne le donnent pas à leurs fidèles clients qui auraient perdu le CD ou qui achètent un téléphone usagé, nooooon, ils le vendent! QUARANTE dollars, bordel! Je l'ai ramassé gratuit dans un sombre racoin d'Internet, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. FUCK YOU, MOTOROLA!

Ahem.

Bref, les bras pleins d'achats opportuns (les prix sont très raisonnables là-bas!), on repart.

Rendus à Wittenbergplatz, on débarque et fait un détour au guichet de la Berliner Volksbank.

Je me fais accueillir par Monsieur SuperCreep :


Traduction maladroite et approximative : Voici à quoi "équitable" ressemble.

(...)

Holy shit, ce qu'il peut être creepy.


...


AHHHH!!!


AAAAHHHHHHHHHH!!!!!!

J'étais presque content de retrouver ma job ici. Presque.

Anyway, j'ai un autre tandem demain. Espérons que ce soit aussi bizarre qu'aujourd'hui.
Je peux me passer de Creepy Boy, par contre. Pour les 200 prochaines années.

Beuh-bye!

P.S.: Parlant de Nathalie, semblerait qu'elle a fait un petit séjour à l'hôpital aujourd'hui. Prompt rétablissement!

mercredi 24 septembre 2008

À l'Ouest/l'Est, rien de nouveau

(L'Ouest, comme dans l'ancien Berlin-Ouest. L'Est, comme dans à l'est de vous autres, tsé? Anyway...)

Hey hey,


Ça fait trop longtemps que je suis levé, je me souviens à peine de ce que j'ai fait aujourd'hui. Hmm... lever, entraînement, ensuite pognage de cul sur l'ordi (j'attendais des jobs, donc je ne pouvais rien faire). Finalement 14 h arrive, et Stef et moi partons faire des commissions au Wertheim. Je checke le courrier avant.

Yay, les infos de la Deutsche Bank pour mon compte (carte, NIP, etc.). Hmm, un carton de la poste comme de quoi ils sont venus porter quelque chose, sans succès. Shit. On se sépare après le Wertheim (elle pour l'épicerie, moi pour le bureau de poste). J'ai l'adresse sur le carton, mais j'ai pas moyen de savoir à quelle hauteur ça se trouve sur la rue. Naturellement, je marche 5 minutes dans la mauvaise direction. Je finis par arriver, et au moins ça se passe bien là-bas. C'est ma cartouche d'imprimante, hourra! Il me reste plus qu'à recevoir mon adaptateur pour le téléphone cellulaire (FUCK YOU SONY).

Ensuite... souper aux pâtes (menoum), et job job. Les yeux me ferment, et il est à peine 9 h 30. Nice.

Anyway, demain, tandem avec Tina, la journaliste de l'an dernier. Ça devrait être le fun.

Pas de roman aujourd'hui, désolé. Rien de palpitant, et de toute façon je suis crevé rare.

Beuh-bye!

mardi 23 septembre 2008

ÉCHEC, ou comment se ramasser à l'autre bout de la ville pour encore mieux manquer son coup!

Hey hey,

Donc, ce matin, j'ai décidé d'aller voir une TV à vendre, avec récepteur satellite et antenne. Tout ça pour 40 euros. Ça mérite au moins un coup d'oeil. J'hésite, par contre. Tout ça risque d'être assez pesant, et faut que je compte le retour en taxi, parce que je reviendrai pas avec tout ce bardas-là dans les mains, no way. J'ai déjà donné.

Donc, faut que je me rende ici. Vous voyez la station de métro Samariter Strasse en haut? Cliquez maintenant ici. Sur le côté droit du "cercle" qui entoure la ville, ya la station Ostkreuz. Remontez un peu jusqu'à Frankfurter Allee, sur la ligne brune (U5). La station vers la gauche, c'est Samariter Strasse. Et nous, on reste sur la ligne jaune (U4), Viktoria-Luise-Platz. Oui, c'est loin longtemps! Faut donc prendre la ligne orange (U2) jusqu'à Alexanderplatz, ensuite la ligne pleine de marde vers l'Est, jusqu'à Samariter. Ça a pris environ 45 minutes. Et est-ce que j'ai mentionné qu'il pleuvait aujourd'hui?

Le voisinage est Super Prolo®, oh boy. Je me suis fait quêter, j'ai vu plein de punks et de rastas et autres... personnages... intéressants. Le monde là-bas est nettement différent du quartier ici. Ben, ils ont deux bras et deux jambes et tout ça, mais anyway. On est en plein ancien Berlin-Est, faut noter. Je voulais prendre des photos des immeubles (question de vous permettre de humer le parfum Eau de Prolo® qui suinte de partout), mais ça m'a sorti de l'idée.

Donc je finis par arriver devant le bloc de la fille. Elle m'avait averti que le buzzer à la porte principale ne fonctionnait pas. Donc j'envoie un message texte.... "Sending failed". Shit. Encore une fois... Fuck. Marche pas. J'ai pas son nom de famille (donc ça donnerait rien d'entrer en même temps que quelqu'un d'autre -- je commencerai pas à cogner au hasard, ya 25 logements là-dedans!) Et elle a pas mon numéro. Shit shit. J'aurais pu me démerder d'une autre façon, trouver un téléphone public, etc., mais considérant le trouble que ce serait de rapporter tout ça... Meh, faut se rendre à l'évidence. De toute façon, il y en aura d'autres TV.

Ça m'empêchait pas d'être en beau tab-&*(?!! sur le chemin du retour. Au moins, j'ai fait quelque chose comme il faut en revenant. J'ai réussi à poster une lettre et à acheter du papier sans rien faire exploser ni causer de blessures.

Ensuite, job job... et, vous savez que certains canaux TV diffusent sur le web, right? Ben on a réussi à sacrer ça sur la TV du salon. En ce moment, on a RDI à portée de main, dans une qualité étonnante! Malheureusement, Radio-Canada ne diffuse pas son poste ordinaire. TVA, si. Donc en ce moment, on aurait droit à La Boutique TVA. *barf* Les joies du décalage horaire!

Alors voilà. Demain? Aucune idée! Ya pas de commissions qui me viennent en tête. On verra bien. Je devrais bien trouver quelque chose sur quoi radoter, Ô camarades du paradis ouvrier.

Beuh-bye!

lundi 22 septembre 2008

Pluie, productivité, prolixité

Hey hey,

Faut croire que j'y avais collé fort hier, parce qu'à matin j'étais un tantinet perclus! Tout ça après avoir fait 1 circuit au sol et quelques autres patentes. Quand je pense que ça fait pas si longtemps, je faisais 2 circuits consécutifs sans me forcer. On a des croûtes à manger...

Donc, lever original à 8 h. J'étais tellement magané qu'après avoir fait le ménage dans mes jobs, je suis allé me recoucher de 11 h à midi. J'avais des commissions aujourd'hui (banque, bureau de poste, chargeur de batteries), et maudit que ça me tentait pas!

Bien sûr, vers 14 h, juste quand je sors de ma torpeur et me prépare à y aller, vla-ti-pas qu'il tombe des clous. Ah ben coudonc. On attend.... jusqu'à 15 h 15. OK, ya même du bleu qui perce, on y va.

Donc, une petite ballade à la Deutsche Bank sur Wittenbergplatz. David m'avait dit jamais avoir eu de problème à trouver quelqu'un qui y parle anglais. La succursale est très petite (par rapport aux nôtres), et ya juste deux commis. Ça semble flyer, par contre. C'est mon tour.

Comme de fait, la fille parle ni anglais, ni français!

Par ailleurs, poser cette question (Entschuldigung, ich spreche nur ein bisschen Deutsch... Sprechen Sie Englisch oder Französisch?), utiliser cette béquille m'agace de plus en plus. J'enchaîne en allemand, réponds pas grave, je voudrais ouvrir un compte. Oui, j'ai mon passeport et mon Anmeldung. Vous suivre? Bien sûr, gente dame. Jusqu'au bout du monde!

Je me contente de quelques mètres. Elle m'escorte au bureau d'un type, lui dit quelques mots, et s'éclipse. Le type s'avance, air plutôt calme, coupe en brosse, début quarantaine. Il me part ça sur une litanie supersonique qui me fige sur place (je m'attendais à ce qu'il parle anglais)! À deux reprises, j'attrape au vol "baseball cap" (l'allemand fait beaucoup d'emprunts à l'anglais) (je l'avais bien vissée sur la tête) (... la casquette, pas l'anglais). Juste avant qu'il me pitche une autre rafale, j'ai tout juste le temps de lui demander blah blah... d'utiliser ma béquille. Oui, anglais rapide mais avec un accent coupant, quatre ans de français aussi, il glisse une phrase ici et là quand il voit mon nom dans le passeport.

En fait, on a placoté de choses et d'autres une bonne vingtaine de minutes. En plus, on a le même modèle de téléphone cellulaire! Que d'atômes crochus! Quand je lui ai demandé s'il devait y avoir des grosses célébrations en novembre 2009 -- 20e anniversaire de la chute du Mur -- il m'a dit sûrement, mais il m'a aussi raconté qu'il avait été parmi les premiers employés d'une succursale de la Deutsche Bank dans l'ancien Berlin-Est.

Après la réunification, chaque Est-Berlinois avait droit à un "boni d'accueil" de 100 Deutsche Marks (l'Euro n'existait pas encore). Et à la journée longue, ça faisait la file sur 3-4 pâtés de maisons pour recevoir leur boni! (Ils devaient être habitués de faire la file, faut dire.) Tout ça dans le calme total. Et à l'intérieur de la banque, pas de police, pas de mesure de sécurité particulière, jamais le moindre problème, rien. Juste les employés, avec leur pile de 100 DM à donner. Et les ex-prolos qui faisaient la file.

Ça devait être un climat social unique, tout ça, 100 DM ou pas. J'aurais bien aimé y être.

Donc, le chic type finit de m'expliquer tous les détails relatifs au compte (la carte de guichet et tout le reste arrivera par la poste cette semaine), me souhaite bonne journée, et je quitte vers le Saturn, à une minute de là.

Aucune idée pourquoi, mais mon/notre chargeur à piles rechargeables a rendu l'âme la semaine passée. Des piles rechargeables sans chargeur, c'est pas vargeux. 25 euros plus tard, le problème est réglé.

Je suis tout près de l'Église du Souvenir (dont je vous avais récemment parlé -- 25 push-ups si vous l'avez oublié, hop hop!), donc je vais faire un tour à l'intérieur. Hmm, Martin nous avait parlé d'horloges, si je me souviens. Hmm, pas vu d'horloge. Dans la vieille église, y avait un petit musée, et dans la nouvelle église, ben... y avait une église.



Fait noir comme le pôele, mais avec le petit trépied et un peu de taponnage, ça a bien sorti.

Ensuite... bureau de poste. J'envoie ma procuration pour l'auto (question que le paternel puisse m'en débarrasser), et j'arrive pour acheter des feuilles...

... shit. Juste du format A4. Pas de format lettre US (8 ½ x 11) ici. Plutôt logique, en fait.

Ah oui. Finalement installé l'imprimante hier. Cartouche noire vide, mais tout semble fonctionner à part ça. Pour la cartouche, 2 minutes sur ebay.de ont réglé le problème. Et on se contentera de papier A4.

Ensuite, retour au bercail, le devoir accompli.

Stef dans tout ça? Elle dit ne rien avoir à dire d'intéressant. Je cite : "Ça vaut-tu la peine que je dise que je suis allée à l'épicerie, fait la vaisselle, fait des côtelettes raides avec de la sauce qui fait des motons (NDLR : Pas sa faute.) mais au moins que le dessert était écoeurant (NDLR : Totalement.), et que ce soir j'ai regardé Dexter et 300? (NDLR : Trop tard pour poser la question, on l'a dit!) En passant, Martini, tu devrais regarder la série Weeds, c'est assez écoeurant (NDLR : On s'écoeure à tout va!) Et en passant aussi, la croûte à pizza, c'est moi qui l'ai faite, c'est pas de la croûte achetée! Avis aux intéressés, je vous en ferai en revenant."

Alors voilà. Un autre roman, bande de chanceux!

Demain... Achat de papier! WHOA MAN! Des gallons d'adrénaline en vue!

Beuh-bye!

dimanche 21 septembre 2008

Encore un peu de mouvement

Hey hey,

Dimanche, donc tout est fermé ici. Tout, sauf les musées, mais ça m'a même pas passé par l'idée de le proposer. Ce fut ménage, popote, entraînement, longue promenade, etc. À vous de deviner qui a fait quoi.

La promenade fut dans un parc près de la station de métro Rathaus Schöneberg, sur la ligne U4.
Le nom du parc m'échappe, mais j'aurai plus de détails demain matin (ça me tente pas de taponner là-dessus ce soir, honnêtement). Pas pire du tout dans l'ensemble, y avait d'ailleurs pas mal de monde. Des terrains de soccer aussi.


Le parc, imaginez-vous donc.


C'est pas un abattoir, c'est bel et bien un parc!



Une vieille bâtisse. C'est pas l'hôtel de ville (Rathaus), mais on pourrait le croire.


Au retour de la promenade, une super de bonne pizza m'attendait, croûte extra-épaisse, etc.


Pizza time!


Ensuite, on a regardé The Incredible Hulk. Pas trop mal.

Voilà, journée plutôt tranquille. Et pas de job du tout, holy shit! Faut croire que c'est à ça que les dimanches servent. Ça faisait longtemps que j'avais pas travaillé un dimanche...

Anyway. Demain, compte de banque, bureau de poste, etc.

Beuh-bye!

samedi 20 septembre 2008

Du mouvement!

Hey hey,

La journée a donc commencé par... Eh oui, de la job! Au moins, on savait qu'on aurait une sortie ce soir (groupe de Canadiens), donc c'était moins chiant de savoir qu'on serait pour changer d'air.

Je me lève donc vers 8 h, Stef dort encore. Job, job, job... Stef se lève à midi (y en a qui se la coulent douce!). On aperçoit un espèce de défilé à la TV... Hmm, des costumes bavarois. L'Oktoberfest? En septembre!? Ben oui!


L'intérieur d'une des 14 tentes installées pour l'occasion.



Ça, c'est du bock à bière!

Une des traditions de l'Oktoberfest, c'est le Teufelsrad ("roue du diable"). Ça tourne, et habituellement ya une grosse boule qui balance et frappe certains malchanceux, qui se font alors débarquer de la roue.


Y en a aussi qui se battent au milieu de la roue (qui tourne toujours). Un bon coup, et hop!
Imaginez-vous ce que la DPJ dirait si elle voyait ça au Québec...


Le petit jeune (arrière-plan, gilet bleu) vient justement de se faire "slugger" par la boule. Il en a revolé une pas pire! Dommage que je l'aie pas filmé...



Bande de dégénérés, ça se bat encore!


Ensuite, toute la gang embarque sur la roue!


Pour en débarquer presque aussitôt.


C'est le fun de voir que les commentateurs prennent ça à coeur.


Très à coeur!

Alors voilà, l'Oktoberfest est commencé. Allez voir le site pour plus d'infos. Quant à nous, aucune chance qu'on aille se pointer là. Tout est complet pour la durée du festival, et j'haïs la bière!

Donc... je finis par finir la job, ensuite un petit somme, et ensuite on s'attrique pour aller à cette obscure rencontre de Canadiens.

Donc, U4 de Viktoria-Luise-Platz jusqu'à Nollendorfplatz, et U2 direction Pankow jusqu'à Rosa-Luxemburg-Platz. L'endroit est sur la Schönhauser Allee 7, direct en face de la station.

Chaque rencontre (mensuelle) se fait à un endroit différent. Ce mois-ci, c'est...



... ici.

White Trash, vraiment? Hmm.

On entre. On voit une gang dans un coin, ça semble parler anglais. Je vois immédiatement que Stef aime pas l'endroit. C'est un peu claustrophobe, et j'ai vu des gars transporter des instruments de musique, donc y va y avoir un groupe qui va jouer tout à l'heure. Ça augure de moins en moins bien. On est 5 minutes en avance (6 h 55), et le groupe (on est pas mal certains que c'est eux, il sont environ 8-10, et y avait 8 confirmations et 2 probables sur le site) semble déjà recevoir leurs entrées. What the fuck? Ils sont donc ben pressés!

Ouain... finalement, ce sera peut-être pas si fameux que ça. Fuck it, on placotera avec des Canadiens une autre fois. On sacrions notre camp, et traversions vers un resto italien super tranquille l'autre côté de la rue. Aussi bien prendre ça mollo et s'entendre parler, en fin de compte. Même qu'en y repensant, je suis pas venu ici pour placoter avec du monde d'Ontario ou d'Alberta. Une gang de Québécois, OK, peut-être de temps en temps... Mais d'ailleurs? Fuck that, aucun intérêt. Et (je pense l'avoir mentionné hier) tout semblait croire qu'on serait rare de Québécois là-bas. Hmph. Pour la prochaine réunion, on y repensera.

Ensuite, on a pris ça mollo, une petite promenade dans les rues. Retour à 10 h. On s'en vient pépères!

Alors voilà, tout (sauf les musées) est fermé demain, et je pense pouvoir me permettre de pas travailler demain. De la pluie semble au programme aussi. Donc, bien possible que je prenne ça super-ultra-BS.

On sait toujours pas c'est qui, Coquette (dans les commentaires)! Envoyez, dites-nous-le!

Beuh-bye!