vendredi 21 novembre 2008

Journée de fou! Non, encore plus que ça!

Hey hey,

Eh oui, nous sommes maintenant à Zurich. On a réussi à arriver en un morceau.

On s’est levés assez tôt, et après avoir cherché ma montre comme un maniaque durant 20 minutes (c’est Stef qui l’a trouvée; elle était tombée dans un sac — écoeurant comme je me sens tout nu sans montre), on est partis à l’heure. L’enregistrement à l’aéroport fut un jeu d’enfant, et il ne nous restait plus qu’à attendre. Le vol ne durait que 1 h 20, pas de problème là.

La température est nulle à chier, par contre. Il ne pleuvait pas quand on a quitté l’appart, mais à l’aéroport ça tombait fort.

Le vol se passe sans trop d’histoire. On nous donne un sandwich au fromage à mi-chemin. On est à quelques minutes de l’atterrissage, quand Stef me dit qu’elle a chaud. Courage, on atterrit bientôt. La descente se fait avec plusieurs secousses. On arrive pour toucher le sol, lorsque Stef annonce qu’elle ne file vraiment pas… VRRRRR! Les roues touchent le sol. Quelques secondes plus tard, Stef saisit le sac à papier devant son siège et… vous pouvez deviner la suite. À son crédit, ça s’est fait sans bruit ni dégât d’aucune sorte. À part moi et son voisin, personne ne s’est aperçu de rien. C’est donc le fun, le mal des transports!

On sort de l’avion, les douanes se font sans problème. Stef a encore le teint verdâtre. On sort pour attendre la navette qui va nous mener à l’hôtel. Ouach, il vente vraiment fort et la pluie est glaciale. On est heureusement à l’abri. Le minibus arrive, et on aboutit enfin à notre chambre. C’est bien, très propre, très récent.

On arrive pour défaire nos valises (on avait un bagage enregistré à nous deux)… Stef réussit pas à débarrer le cadenas. “As-tu vérifié que t’avais la bonne clé avant de barrer la valise?”, je demande. Son regard piteux me suffit comme réponse. Shiiiit. Je descends à la réception. La fille me prête des petites pinces. Et si ça fonctionne pas? Ya pas de quincaillerie dans le coin, même qu’elle ne semblait pas savoir c’est quoi. Au gros pire du pire, y aurait toujours moyen de retourner à l’aéroport et de demander à un douanier de la débarrer. Je repense à la pluie battante et aux vents qui nous ont accueilli, et j’en frissonne encore. J’accepte volontiers les pinces de la réception, et je remonte.

J’avais surestimé le cadenas. C’était mou comme de la marde, il a cédé presque immédiatement. On aura juste à en acheter un autre à notre départ. Bonne chose de faite. On fait le tour de la chambre… Shit, le séchoir de la salle de bains fonctionne pas, et ya pas de prise de courant dans la chambre! En fin de compte, il fonctionne (fallait peser un bouton), et il y a des prises de courant, c’est juste qu’elles ont une drôle de forme. Les deux branches ne sont pas alignées horizontalement, elles sont en diagonale, et ya plusieurs trous, aucune idée pourquoi. J’essaierai de prendre une photo, si j’y pense.

Ensuite, on est sorti très près de l’hôtel, à l’épicerie et à la recherche de restos. Laissez-moi vous dire que c’est CHER EN TAB***** ICITTE! Fucking hell. Un gros sac de chips nature à 5,80 francs suisses, pratiquement 6 $CAN. Une bouteille de Coke de 300 ml (l’équivalent d’une canette) peut aller chercher dans le 5 $, selon l’endroit. Heureusement, l’épicerie les avait à très bon prix — 0,80 $. On était très surpris. Les restaurants aussi sont nettement plus chers. Au moins à Berlin, il y a des tonnes d’options bon marché et super bonnes (Doner Kebab).

La température a eu raison de nos plus nobles intentions. On a au moins pu trouver une pharmacie (Bonjour les Gravol!) et on a pris ça mollo par la suite (Stef a piqué un somme), et souper à l’hôtel (bon, mais pas bon marché). Demain serait encore plus froid, apparemment. Avec de la neige, hourra! En espérant que ça n’empire pas. La dernière chose que je voudrais, c’est d’être pris ici dimanche après-midi.

Ah oui, Internet est pas tout à fait gratuit, en fait. Faut payer pour accéder au réseau sans fil de l’hôtel. 20 minutes, 1 heure, 5 heures, 24 heures ou une semaine. Ce soir, c’est 1 heure (j’ai écrit ceci hors ligne). Demain, ça va dépendre. Peut-être 5 heures.

Bref, demain on va essayer de faire une visite guidée en tram/trolley, et ensuite un détour dans un musée. Si le temps le permet, peut-être une petite promenade dans les environs. Pas de photos pour le moment, désolé.

On touche du bois!

Beuh-bye!

Aucun commentaire: