Nous abordons le XXIe siècle avec des pouvoirs de démiurges et des instincts de primates.Hey hey,
- Thierry Gaudin
Splendide journée aujourd'hui. J'ai ben failli passer à côté, à cause de la maudite job!
Ironiquement, ce matin j'avais décidé de laisser faire le gym. Une maudite chance, parce que aujourd'hui, vendredi saint, le gym ouvrait seulement à 10 h! J'aurais été là pour rien!
Donc, lever à 7 h malgré tout, job jusqu'à environ 13 h, ensuite promenade. J'ai commencé à Alexanderplatz, vu que je voulais faire un peu de Prenzlauer Berg.
Mon intention était de me rendre à Wittenbergplatz et de prendre la U2 de là. Stef et moi sommes partis en même temps, mais on s'est séparés... juste pour se retrouver devant le Kaiser's de Wittenbergplatz, fermé -- naturellement -- pour le vendredi saint.
Maintenant vous devez sûrement savoir qu'en Europe, ils n'ont pas honte de prendre des congés. Malheureusement, sur le Nouveau Continent c'est tout le contraire. On s'en fout si le monde fait des burnouts, right?
Remarquez que c'est cute, des dessins comme ça sur la porte métallique.
OK, donc U2 vers Alexanderplatz.
Ya des kiosques et un Biergarten en plein milieu de l'endroit.
Des kiosques, avec le Galleria en arrière-plan.
En remontant sur la Otto-Braun-Strasse, je me retourne pour voir la tour d'Alex. On est dans l'ancien Berlin-Est, d'où les fils électriques de tram partout.
Détour sur la rue Prenzlauer Berg, puis on continue sur Schönhauser Allee, devant le cimetière juif.
Putain de cimetière juif. Aujourd'hui encore, c'était fermé! On y était déjà allés durant le Festival of Lights, et c'était aussi fermé! En plus que... uh, me semble que les Juifs célèbrent pas Pâques? Anyway.
Au moins, il y a encore des beaux buildings là-bas.
La KulturBrauerei, ancienne brasserie et maintenant lieu culturel -- théâtre, cinéma, galeries d'art, restos, etc.
La section arrière du building.
L'autre côté de la section avant.
La cour intérieure. C'est gros comme endroit!
Ça, c'est Prenzlauer Berg tout craché. Un building coloré à côté d'un non rénové, encore criblé de balles.
En voici un autre.
Et d'autres beaux buildings.
Probablement le meilleur exemple. Gros bâtiment laid sur le coin, petit café coloré en dessous, et building fraîchement rénové juste à côté.
Ces photos viennent du quartier LSD de Prenzlauer Berg. Le nom ne provient pas des drogues, mais des premières lettres de trois des rues qui font le quadrilatère : Lychener, Schliemann et Dunckerstrasse.
D'ailleurs, j'ai trouvé un article très intéressant sur Prenzlauer Berg dans son ensemble. Faut noter que c'est le quartier des artistes/jeunes/punks/anarchistes, en général pas très riches. Mais depuis quelques années, c'est de plus en plus "branché", donc les prix montent, et les pauvrets de l'endroit ne sont pas très contents.
Et un autre rénové.
Des belles couleurs!
Murale aux couleurs d'un Imbiss (casse-croûte), sous la station (surélevée) Eberswalder Strasse.
Alors voilà, short and sweet comme mise à jour! Demain... Dresde(n)! Le "n" est pour l'allemand.
On devrait avoir un peu de matériel pour vous autres.
Beuh-bye!
3 commentaires:
Coquette dit :
Je fais partie de la gang de vaches qui clique pas, mais je te lis toujours avec grand plaisir et j'apprécie beaucoup tout le temps que tu consacres à ton blog.
Sur la photo"de belles couleurs",je suis surpris de voir ces couleurs pastels qui contrastent avec l'environnement habituel: est-ce que se serait le début d'une époque où l'on a envie d'oublier un peu la morosité du dernier siècle!
W
Salut!
Et bonjour aux vaches aussi, haha.
Je ne saurais pas expliquer les bâtiments pastel; ça semble aussi arbitraire que l'on puisse imaginer. Et je suis aussi pas mal sûr que si on avait eu assez d'argent -- n'oublions pas que c'est une ville très durement frappée par le chômage --, tous les bâtiments auraient été rénovés (enlevé les trous de balles) et retapés.
Ce serait intéressant de se poser vraiment la question à savoir où la ville veut se diriger... les quartiers pauvres bourrés d'artistes et de squatteurs perdent de leur importance depuis plusieurs années -- les gros promoteurs immobiliers apportent du $$$ bienvenu -- et certains craignent que la ville perde son identité (contre-)culturelle et underground... L'avenir nous le dira.
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