Hambourg - 2e partie : Beatles Museum

Hey hey,

Tout d'abord, uh... je pense qu'y avait une fête nationale quelconque aujourd'hui. Donc, bon congé aux personnes concernées.

Ensuite, je pense que Bob Gainey a sérieusement perdu la raison. Toute la planète sait qu'ils ont besoin d'un gros joueur de centre, right? BANG, Bob s'en va chercher un centre de 5'11", le DIXIÈME -- holy shit -- plus haut salarié de toute la putain de ligue, sans les statistiques pour le justifier. Et comme si c'était pas assez, Bob s'en va donner un des espoirs importants en défensive pour aller le chercher. Bravo, Bob. Bravo.

Higgins pour Gomez 1 pour 1, j'aurais pu comprendre. Un peu étrange -- pourquoi ajouter 5,5 millions de salaire pour un joueur comme Gomez??? -- mais question de changer l'atmosphère du club, j'aurais pu vivre avec. Mais donner McDonaugh en plus? What?!? Et là, vla-ti-pas qu'on parle d'aller chercher Brian Gionta, fort de ses 5'7"?! HEY FUCKFACE, as-tu aimé à ce point-la voir ton club se faire pousser d'un bord et de l'autre que tu vas aller chercher tous les nains de la ligue? FAUT QU'ON SE GROSSISSE À L'ATTAQUE, DUMBASS. TOUT LE MONDE SAIT ÇA!!!

Ughghhhhhhh. On dirait qu'ils font exprès pour faire rager le monde. Je parle pas d'aller chercher Lecavalier + Hossa + Les Sedin + Bouwmeester tous en même temps, ne soyons pas stupides... je parle juste d'agir de façon sensée et logique.

La première chose que les Molson doivent faire lorsqu'ils prendront contrôle du club -- avant même de changer le mobilier -- c'est de sacrer Gainey dehors. Désinfectez aussi son bureau, juste au cas où.

Lynchez Boivin aussi, juste pour le principe.

Anyway...

... ah oui, notre visite du musée des Beatles! C'est à Hambourg qu'ils ont fait leurs premières armes, comme vous le savez.

C'est tout juste à côté de la station Reeperbahn, donc aucun problème de ce côté.
On arrive devant le musée. Le gros sous-marin jaune a aidé un peu.

Un gros type, du genre service de sécurité, nous demande ce qu'il peut faire pour nous. Uhh... sommes-nous au bon endroit? Pourtant, il porte un badge "Beatlemania"... "Êtes-vous ouvert?", que je demande en allemand. Il acquiesce en riant, me flashe un sourire Pepsodent et me fait signe d'entrer. On était les premiers visiteurs de la journée, donc je pense qu'il a voulu se payer notre tête un peu.

On arrive direct dans un ascenseur, et on monte immédiatement. Un autre employé nous donne des passeports et nous explique que la carte magnétique à l'intérieur permet de regarder des extraits vidéo à différents endroits du musée. Uhh, OK, merci?

On débouche sur un couloir, avec une pile de valises dans un coin.

Comme ceci.

On a dû demander la permission pour prendre cette photo, parce qu'elles ne sont pas permises à l'intérieur. Sauf que... ben, vous devez commencer à me connaître.


Une des premières photos du groupe. Un quintet à l'origine, on y voit Pete Best et Stuart Sutcliffe.


Le CV de George Harrison. Il s'est fait déporter d'Allemagne, parce qu'il était trop jeune pour y travailler!


Je sais pas si c'est une batterie originale du groupe, mais ça a quand même de la gueule. À côté, on pouvait aussi chanter du karaoké, et recevoir un enregistrement de nos prouesses.

Le musée avance par ordre chronologique.

C'était la folie des articles promotionnels.


...


Jamais vu des figurines aussi laides!


Bon, c'est déjà du progrès.


Une chambre 100 % Beatles.


Un Yellow Submarine, en très gros!


Avec le style qui va avec.

On traverse d'autres sections, qui couvrent toutes les phases et tous les albums du groupe.


On arrive sur le toit, avec quelques belles maisons autour.


Yup.


Il y avait aussi des panneaux explicatifs.
Bon, pour les analphabètes, celui-ci parle de la rue Grosse Freiheit (Grande liberté). Même si ya plusieurs bars de danseuses et autres lieux de débauche dans le coin, c'est pas de là que la rue tire son nom : ça date du 17e siècle, alors que le secteur bénéficiait de la liberté commerciale (libre-échange) et de religion. Y avait aussi une église catholique dans un secteur surtout protestant, qui illustrait d'autant plus la liberté de religion.


Reeperbahn. Vous savez d'où ce nom vient? À l'origine, c'était des fabricants de cordes (Reeper) qui oeuvraient dans le secteur. Leurs principaux clients étaient des marins qui avaient besoin de nouveaux cordages pour leur bateau. Et qui dit marins, dit putains. Donc elles ont débarqué en grand nombre. Le métier de "reeper" a progressivement disparu, le procédé étant maintenant industrialisé. Les putes sont restées. Voilà.


Probablement le poste de police le plus connu de tout le pays. Je l'ai pris en photo, vous en saurez plus dans ma mise à jour sur la Reeperbahn.


Les Beatles s'y sont produit durant 3 mois, en 1961. C'est l'endroit où ils ont joué le plus longtemps sans interruption.


La rue des vitrines! Elle est protégée des regards indiscrets à chaque extrémité par deux grands panneaux en bois. Elle est aussi interdite aux femmes! Vous en verrez plus à ma mise à jour sur la Reeperbahn.

Les photos suivantes proviennent du kit de presse :


En arrière-plan, la couverture du Sergeant Pepper's. On peut se faire photographier parmi le groupe, et recevoir la photo. Leur imprimante ne fonctionnait pas, donc ils m'ont demandé mon adresse e-mail. Naturellement, j'ai jamais reçu la photo en question!


Beaucoup de documents d'archives là-bas, datant de toutes les époques.


La chambre à thème des Beatles de tout à l'heure. Je préfère ma photo, parce que j'ai dû me grouiller pour la prendre!


Ici, on montre des extraits de leur dernier concert, au Candlestick Park de San Francisco, le 29 août 1966. Les cris de la foule étaient assourdissants -- c'était voulu, c'est justement ça (en plus des risques de sécurité) qui les a convaincus que ça ne valait plus la peine.


Une pochette géante du Sergeant Pepper's.


La section parlant de leur participation à certains films.


Un café à la fin de l'exposition. Ça me fait penser au magasin de souvenirs (directement en-dessous), où les prix sont très potables!


L'extérieur du musée de soir. Malheureusement, un gros arbre empêche de bien voir le sous-marin de loin.

Alors voilà, ce fut le fait saillant de notre fin de semaine à Hambourg, aucun doute. Un peu surprenant, parce que la publicité sur le musée est plutôt discrète, tout compte fait. Il est ouvert seulement depuis le 29 mai, donc ça explique peut-être le tout.

Et pour conclure, une peinture de Ringo :


Ah, et voici un clip Youtube sur le musée. Cliquez-moi!

Demain, probablement notre visite en bateau.

Beuh-bye!