mardi 16 décembre 2008

Parlons de ce qui est important...

Hey hey,

Je repense à mes plus récentes mises à jour, et je me suis aperçu que j'ai laissé passer certains événements sur le Nouveau Continent qui pouvaient mériter un mot ou deux.

Par exemple, pas un mot sur la réélection du parti Libéral (Charest peut manger un char de marde pour avoir lancé la campagne électorale le lendemain de l'élection d'Obama. Peut-on faire plus mesquin? J'aurais pu imaginer ça chez un petit politicailleux de quartier, mais du premier ministre du Québec?! What the fuck?)

Pas un mot non plus sur le lanceur de soulier en direction de Bush (inapproprié, mais tordant, je l'avoue. La première tentative était en plein dans le mille, et faut donner crédit à Bush d'avoir eu de bons réflexes pour l'éviter. Détail que les médias ont parfois omis : dans le monde arabe, lancer son soulier vers quelqu'un est la pire insulte qu'on puisse faire. Ici, ça aurait été comme lui cracher au visage, lui faire un doigt d'honneur et le traiter de trou de cul d'enfant de chienne, tous en même temps. Je ne plaisante pas, c'est sérieux. Dans les pays arabes, tu peux te faire jumper si tu fais ça à quelqu'un en public. À l'arrivée des Américains en 2003, les Irakiens lançaient leurs chaussures sur les statues de Saddam lorsqu'on les démontait.)

Ce qui m'emmène à mon point principal.

Plusieurs de nos lecteurs sont de mon (notre) âge, mais un bon nombre sont aussi à la retraite. Pour le premier groupe...

Imaginez vous faire chier durant une quarantaine d'années, à faire des jobs souvent ingrates, fréquemment chiantes, parfois insupportables, des fois toutes ces réponses...

... et maintenant, imaginez-vous avoir la grosse maudite paix de toutes ces niaiseries-là, avec assez d'argent pour plus avoir à s'en inquiéter (tout en restant réalistes -- personne ne parle d'acheter les Canadiens de Montréal), les enfants grands et heureux (la fille est pognée avec un bizarroïde de premier ordre, mais ça c'est une autre histoire), le Fifth Wheel et les instruments de musique qui ne demandent qu'à être utilisés, la santé bonne pour vous et Madame, et vous y voilà.

Alors, je profite de cette humble tribune pour saluer et lever ma tasse de Glühwein à ce cher Wilfrid Champagne, qui est à quelques heures d'une retraite amplement méritée. Essayez, par contre, monsieur Champagne, de ne pas sauter trop haut pour vous péter la tête sur le plafond du bureau! Et aussi, faites attention aux pirouettes! Des plans pour vous fouler une cheville dans le stationnement!

Alors vous tous, donnez vos félicitations à M. Champagne, un bien chic type!

Et nous, notre journée? Meh, je vous l'avais dit qu'on parlerait de ce qui est important.

Beuh-bye!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Pat
Merci pour tes bons mots à mon endroit, pour tes bons voeux et en bonus, de précieux conseils que je vais m'efforcer de mettre en pratique demain !
J'espère que j'aurai encore plus de temps pour vous lire mais...j'avoue que cela m'inquiète un peu parce qu'il semble qu'à la retraite on manque de temps ???
A suivre Merci WILF